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Bienvenue sur le site 2016-2021 du Mouvement...


A partir de 2022, consultez le nouveau site, montpertuis.org.

Six ans d'action et de réflexion citoyennes sur l'avenir d'une
friche industrielle polluée aux portes de Vichy.

Le 27 avril 2016, un officiel s'entretient du projet de raffinerie d'éthanol sur
le site de Montpertuis:





L'authenticité de ce document n'a jamais été remise en question,
et d'autres documents officiels confirment ce projet.
Mais le journal La Montagne le traite de "rumeur" et de "fantasme".
(lire ici)


Les habitants comprennent vite les dangers d'une raffinerie d'éthanol
à 1 km de Vichy :




Face à ce tollé, les pouvoirs publics affirment que le projet aurait été stoppé ou même, n'aurait jamais existé. Mais aucune preuve concrète n'est venue, jusque là, rassurer la population.

Au contraire, de nouveaux documents d'urbanisme ont été votés en 2018 pour ouvrir peu à peu le site à de nouvelles installations, sans garantie contre les projets polluants.

Ce site web, qui s’appuie sur des faits et des preuves, contient plus d’une centaine de références. Il est là pour informer et nourrir le nécessaire débat sur ce projet controversé.

Cette première page donne les informations essentielles (cf plus bas).

Elle exprime le ressenti du mouvement en 2018-2019. Depuis, nous craignons une gamme plus large d'installations polluantes, et pas seulement la raffinerie d'éthanol envisagée.

Pour approfondir certains thèmes, consultez les pages de ce site :


Sur le "bio" éthanol:
CO2: la grande triche
Plus polluant que la pétrochimie
Des usines mort-nées
Les raffineries de « 2° génération »
Un "ras le bol" planétaire
Les trois phases de la pollution
Des cuves pleines d'OGM
Fiasco à Crescentino
L'exemple de Bazancourt
Au-delà de l'éthanol
Ca pue aussi en Auvergne

Sur les aspects politiques et sur
notre combat

La censure à Vichy
La guerre psychologique
Quand la démocratie part en fumée
La revanche du mille-feuille
Quel rapport avec la politique ?
Information, où es-tu ?
Quand "La Montagne" désinforme
Sur le site de Montpertuis
et son projet:

Le site de Montpertuis
Le projet
L’impact sur la santé
Ce que disent les riverains
L’impact économique
Les belles paroles
Les risques industriels
Que faire?
Attention: zones sensibles
L'impact sur notre eau potable
Un rapport à lire absolument
A propos de l'emploi
1200 morts par an
A quoi servent les géographes?
Qui va payer?

En bref


En 2016, nous découvrons un projet de chimie lourde aux portes de Vichy. Il repose sur une raffinerie d’éthanol-bois (parfois appelé, à tort, "bio" éthanol) de très grande capacité, à implanter sur le site de Montpertuis, à Bellerive-sur-Allier (commune voisine de Vichy).

La principale crainte concerne l’impact sur la santé et sur la qualité de la vie. En effet, la production d’éthanol rejette, entre autres, des odeurs pestilentielles ainsi que de grandes quantités de formaldéhyde et autres composés organiques volatils, qui sont cancérigènes.

Mais on redoute aussi les risques d'explosion, l’impact économique et l'impact environnemental: qualité de l’eau de source de Vichy, biodiversité, déforestation, climat...

Pour ouvrir la voie à l'installation de ce complexe de chimie lourde, la municipalité de Bellerive-sur-Allier a modifié son Plan Local d’Urbanisme (PLU).

Votre opinion compte, même si vous n’êtes pas habitant de Bellerive.

Si vous partagez notre inquiétude, signez la pétition « Danger Montpertuis ».

Elle s’oppose au Plan Local d’Urbanisme de Bellerive sur Allier,
qui ouvrira la voie à ce projet, ou à d'autres projets polluants.


Qui nous sommes


Le mouvement "Danger Montpertuis", qui a donné naissance à l'Association du même nom, est strictement apolitique et composé de personnes de tous horizons. En-dehors de l'enjeu environnemental, nous n'avons aucune préférence quant à la destination future du site.

Le mouvement a commencé par un petit groupe de voisins de Bellerive-sur-Allier: des amis de toutes les sensibilités, pas spécialement engagés, mais amoureux de leur ville et de leur environnement.





Le 1° janvier 2016, un voisin a évoqué la rumeur d’une usine polluante dont l’impact dépasserait largement, et nos plates-bandes, et notre imagination. Il fallait en savoir plus, et pour cela, s’appuyer sur des sources sûres, fiables, vérifiables et concordantes.

Nous avons donc mené l’enquête et nous avons découvert beaucoup d'informations qui semblent indispensables au nécessaire débat sur ce projet.
Nous vous en livrons ici les principaux éléments, afin que vous puissiez vous faire votre propre opinion.

Si vous pensez que ce projet ne doit pas se réaliser, alors nous vous invitons à signer la pétition " Danger Montpertuis", du nom du mouvement que nous avons formé pour protéger notre santé et l’avenir de notre région.

Où est le site de Montpertuis ?


Situé à Bellerive sur Allier, à 1 km de la commune de Vichy et à 3,5 kilomètres du coeur de ville à vol d’oiseau, Montpertuis est un ancien site « classé Seveso ». Cette zone de 130 hectares abritait les usines de munitions et d’armements de Manurhin/GIAT Industries.



En savoir plus sur ce site et sa dépollution.

Quel est ce projet ?


Même s'il évolue à bas bruit, ce projet est très bien documenté dans de nombreuses publications officielles.

L'agglomération Vichy Communauté (ex-Vichy Val d'Allier) l'a présenté en 2015 dans un magazine distribué à tous les foyers (voir ici) et sur son site web (voir ici)



Mais les documents les plus détaillés sortent du "Conseil de Développement du Grand Clermont".

Pendant plusieurs années, cet organisme a mandaté un "comité de pilotage" dirigé par un cadre de la multinationale Engie (ex GDF-Suez). Le rapport de 2015 du Conseil de Développement du Grand Clermont, parle, en page 15, d’une « bioraffinerie » qui produirait entre 100 000 et 150 000 tonnes d’éthanol à partir de déchets forestiers : une prétendue « chimie verte ».

Le projet est décrit dans la vidéo en haut de cette page. Dans cette conférence d'avril 2016, on voit Mr. Gaillard, Adjoint au Maire de Bellerive, faire la publicité du site de Montpertuis pour obtenir l’implantation de cette usine de « bio » éthanol…

Un premier rapport, paru en 2014, donnait déjà des détails intéressants. L’éthanol, vendu à Michelin, servirait ensuite à produire « 150 000 tonnes par an de caoutchouc biosourcé à l’horizon 2020. » ( référence ici )

L'éthanol serait aussi une "plate-forme" vers la fabrication d'autres substances et matériaux de synthèse (voir Au-delà de l'éthanol).

Un journal clermontois décrit le projet comme « très ambitieux », « relativement abouti » et "proche de l'opérationnalité."


Source ici.

On en parle souvent comme d'un projet "bien avancé": l'adjectif est revenu deux fois au cours de nos consultations, et il apparaît dans la vidéo de 2016.

Pourtant, dans le bassin de Vichy, les médias en ont à peine parlé : presque 100% des personnes avec qui nous avons dialogué, dont beaucoup étaient des citoyens attentifs, avouaient tout ignorer sur le sujet.

Signez la pétition

L’impact sur notre santé

Or, la production de "bio" éthanol est responsable de nombreuses nuisances.

Ces raffineries sont, tout d'abord, considérées par L'Etat français comme des "installations classées," c'est-à-dire reconnues comme polluantes. On parle aussi d'ICPE (Installations Classées pour la Protection de l'Environnement), un nom plus acceptable pour ce que la loi appelait, autrefois, des constructions "dangereuses et insalubres," et donc nécessairement règlementées par l'Etat (plus de détails ici).

De plus, ces raffineries sont des sites "à autorisation", c'est-à-dire qu'elles figurent "dans le haut du panier" (les 10%) des installations les plus polluantes. C'est le cas pour la plupart des usines de chimie lourde.

Et enfin, les raffineries d'éthanol sont toujours classées "Seveso".

L'INRA, l'Institut National de la Recherche Agronomique, explique que "la plupart des procédés utilisés pour transformer la biomasse en bio-carburants sont basés sur des traitements chimiques coûteux en réactifs et en énergie, consommant beaucoup d’eau et générant beaucoup d’effluents toxiques à traiter" (source ici ).

Un article d'EDF sur les nouveaux carburants explique que la transformation du bois en éthanol utilise de nombreux produits chimiques, est responsable de risques sanitaires, contribue à l’effet de serre, à la déforestation et à l'épuisement des sols ( cherchez, au bas de cette page, l'article du 16 octobre 2013).

Mais quels sont ces risques sanitaires?

D’après le Ministère de l’Environnement américain (Environmental Protection Agency), chacune de ces usines rejette, entre autres, 120 à 1000 tonnes par an de Composés Organiques Volatils (COV) comme le formaldéhyde et l’acétaldéhyde, qui sont tous deux cancérigènes ( voir traduction ici et ses sources ici et ici).

C'est, au minimum, 300 kg par jour!



L’acétaldéhyde, responsable de la « gueule de bois », est « très toxique pour l'organisme et capable de provoquer de nombreux dégâts au niveau cellulaire » (lire ici).

Quant au formaldéhyde, irritant et cancérigène, il s’évapore des meubles en aggloméré ou en contreplaqué. C’est pour cette raison qu’on conseille d’aérer les habitations pendant plusieurs semaines après avoir acheté de nouveaux meubles.

D’après le site www.officiel-prevention.com, « les composés organiques volatils ont des effets très néfastes sur la santé : irritations des yeux, des muqueuses des voies respiratoires, troubles cardiaques et du système nerveux, céphalées, nausées ; certains COV sont cancérigènes, d’autres toxiques pour la reproduction ou mutagènes."

On sait depuis quelques années que les COV sont nuisibles pour le cerveau, mais ce n’est que récemment qu’on a étudié leur effet sur le cerveau humain. On sait maintenant qu’une exposition prolongée au cours de la vie induit des troubles de la mémoire chez les personnes âgées (voir ici), et même des expositions occasionnelles peuvent provoquer des dommages neurologiques (voir ici).

Le dioxide de soufre et les particules fines, qui sont aussi rejetées par ces usines, peuvent causer ou aggraver l’asthme, l’insuffisance respiratoire et les rhinites chroniques ( lire ici ). Or, notre région comprend de nombreuses personnes âgées, et un EHPAD, l’Hermitage, est à 2 km du site. Ces pollutions se rajouteront à celles qui existent déjà sur tout le territoire national.

Au total, une étude américaine montre que les raffineries d'éthanol sont encore plus polluantes que la pétrochimie (traduction et résumé ici). Mais même s'il ne s'agissait "que" d'une plate-forme de pétrochimie, les émanations toxiques pourraient causer 1200 morts supplémentaires, rien qu'avec l'augmentation des cancers (voir le calcul ici)

Or, le site de Montpertuis est dans la partie nord-ouest de l'agglomération, sous les vents dominants, qui sont les vents du nord et les vents d'ouest. Les émanations malodorantes et toxiques d'un complexe de chimie lourde seront donc charriées sur tout le territoire de Vichy Val d’Allier, et stagneront dans cette cuvette au lieu de se disperser, car cette région est peu venteuse: la moitié du temps, la vitesse du vent y est inférieure à deux mètres par seconde.

Signez la pétition.

Ce que disent les riverains
des raffineries d'éthanol


En général, les raffineries d'éthanol n'ont pas "la cote" auprès des riverains. On peut même parler d'un véritable "ras le bol" planétaire. Car si certaines de leurs nuisances se répandent à bas bruit, d'autres sont ... très détectables. Sur le net, des riverains français, notamment à Arcis sur Aube, à Bazancourt ou à Bucy-le-Long témoignent des nuisances et des dangers occasionnés par ces installations.

Certains riverains, excédés, lancent des cris de colère, comme cet habitant de la vallée du Lubert, polluée par la distillerie Douence: :


Source : rubrique "Réactions" sur cette page, deuxième message, tout en bas de la page.

Le calvaire des habitants de cette vallée a même fait l'objet d'un article dans "Le Canard Enchaîné".

D'autres témoignages de riverains sont disponibles sur les pages
Les trois phases de la pollution,
Ca pue aussi en Auvergne,
Bazancourt, un "Montpertuis en miniature"
Fiasco à Crescentino,
La page News du 2 décembre 2017.

Mais c'est aussi dans le monde entier qu'on entend les clameurs d'un "ras le bol" planétaire
contre les usines d'éthanol.

Dans le Midwest aux Etats-Unis, les usines de bioethanol se construisent aussi loin que possible des habitations, en rase campagne. La seule raffinerie qui soit proche d’une agglomération, à Saint Paul, Minnesota, a fait l’objet d’une action en justice de la part des riverains ( voir traduction ici et sa source ici ).


Même la Chine n'en veut pas. Le rapport 2016 des industriels de l'éthanol aux USA se réjouit: ils vont pouvoir trouver des débouchés à l'exportation vers la Chine, car "La principale préoccupation, pour le gouvernement et le peuple chinois, c'est la pollution. La Chine a commencé à importer de grandes quantités d'éthanol des USA, et ce n'est qu'un début." (voir ici, p. 10 )

Signez la pétition.

L’impact économique


L'emplacement du site de Montpertuis est particulèrement mal choisi pour une activité de chimie lourde porteuse de multiples nuisances: fortes odeurs, gaz toxiques, pollution des eaux souterraines, trafic incessant de camions...

En effet, la grande richesse du bassin de Vichy, c’est le thermalisme, le sport, le tourisme, la remise en forme, l’attraction exercée sur le monde entier par le biais des forums, des Congrès, des rencontres de haut niveau, etc.




Protégez Vichy ! crient ceux qui connaissent et apprécient ce véritable joyau du patrimoine mondial, cet écrin d'un art de vivre oublié.

Le raffinement de Vichy, son attractivité, sont résumés dans cette interview de Marie-Dominique Perrin. Jusqu'à présent, les pouvoirs publics y avaient travaillé admirablement. Ils avaient toujours refusé l'installation d'industries polluantes autour de Vichy.

Et en effet, le danger pour les eaux de Vichy est réel, comme en témoigne un spécialiste du CNRS (lire cette page).

Que deviendra Vichy sans ses eaux légendaires ?

Comment tolérer qu'un projet puisse anéantir une richesse minérale appréciée depuis l'Antiquité?

Le Centre Omnisport est à 1 km de Montpertuis à vol d’oiseau : qui y mettra ses enfants ?

On imagine que les odeurs seront encore plus prononcées en été, pendant la saison touristique. Autour de la sucrerie de Bourdon, près de Clermont-Ferrand, les mauvaises odeurs culminent au mois d'août (voir p 13 du document cité ici).

Comme la région de Mimizan (40), qui souffre de la proximité d'une usine à papier, nous pourrions devenir "un lieu idéal, gâché par des odeurs incommodantes"...

Or, le tourisme et le thermalisme, c'est au moins 3000 emplois à Vichy et dans sa région.

Le bassin de Vichy, avec son cadre naturel et architectural exceptionnel, bénéficie aussi de l'installation de nombreux retraités (et aussi de familles clermontoises) qui, toutes, font vivre le commerce et les services. Sans cette attractivité, la population vichyssoise diminuerait, car son taux de natalité est faible.

C’est sans compter aussi l’exode des Vichyssois et des Bellerivois, dont beaucoup nous ont confié qu’ils partiraient si le projet se faisait.

En augmentant la pollution, nous allons gâcher nos atouts et "déclasser" notre bassin. Pour beaucoup de résidents, rester VIP veut dire, garder Vichy Indemne de Pollution...



A prévoir : une dépopulation, une chute des prix du foncier, une chute des rentrées fiscales, et un manque à gagner pour tous les commerces, grands et petits.

C’est vraiment, comme l’a écrit La Montagne avec une ironie involontaire, « un endroit où se joue l'avenir économique de l'agglomération de Vichy »…

« Cela pourrait faire encore plus de mal à Vichy que ce qui s’est passé il y a 80 ans », résume un résident (lire d'autres témoignages).

Signez la pétition.


Il serait désolant que tous les efforts de développement thermal et touristique de Vichy, que sa renommée, soient ruinés par un projet qui ne devrait créer, au total, qu'une cinquantaine d'emplois...

Et même si ces emplois étaient effectivement créés, ils le seraient de façon précaire et à grand renfort d’argent public (voir Qui va payer?, Des usines mort-nées et La revanche du mille-feuille.) Et il n'est même pas sûr qu'ils trouveraient preneur (voir A propos de l'emploi).

Pire encore : une fois créés, ces quelques emplois pourront servir « d’otages ».
Aux Philippines, une usine d’éthanol avait connu une fuite, causant des malaises dans la population, provoquant des hospitalisations, tuant en outre la faune marine alentour.
L’industriel avait dit : « On ne peut pas arrêter l’usine trop longtemps, pensez à tous ces gens qui se retrouveraient sans travail… » ( lire ici ).

Dans les régions sinistrées par une zone industrielle polluante, l'unanimité manque parfois pour faire changer les choses, car il y a toujours quelques habitants qui dépendent de l'usine pour leur emploi. C'est pourquoi il faut agir AVANT, et non après, la construction de ces zones polluantes.

Signez la pétition.

Les belles paroles

C'est bien d'une "raffinerie" d'éthanol, qu'il s'agit, c'est le terme consacré, et ce genre de raffinerie est bien de la "chimie lourde". Mais dans les documents officiels, il n'est question que d'un "éco-parc industriel", de "chimie verte" et de "bio" éthanol.

Nous sommes avertis, et il faudra encore s'attendre à un double langage lorsque nous allons poser des questions plus précises sur les risques de pollution inhérents au projet Montpertuis. De nombreux discours lénifiants vont tenter de nous rassurer.

Des études d’impact comme celle-ci, pour l’usine Omnicane dans le Sud de l’île Maurice, vont tenter de démontrer que la pollution sera réduite au minimum.
Mais à l’île Maurice, une fois l’usine construite, la réalité a été tout autre. Le problème de la pollution a pris une telle ampleur, raconte un journal local, que les pouvoirs publics n'ont pas pu suivre.
Pour déjouer les régulateurs, l’usine rejetait ses déchets dans la rivière pendant les week-ends et les jours fériés… ( lire ici ).

On entendra dire que de nos jours, les normes sont très contraignantes, que tout a été prévu, etc. Mais récemment, un captage aérien des fumées rejetées par une usine d’éthanol à Decatur, dans l’Illinois (Etats-Unis) a montré que les rejets de Composés Organiques Volatils étaient cinq fois supérieurs à ce qu’avait déclaré l’industriel avant la construction du site ( lire ici , document traduit et résumé ici).

Quelques indiscrétions dans le milieu révèlent l’existence de composés toxiques émis en quantités plus larges que prévu ( « excessive or noxious byproducts »).

Incroyable mais vrai: certains règlements en matière d'environnement peuvent être contournés grâce à une simple lettre au Préfet. C'est ce qu'a tenté de faire le constructeur d'un site de bio-carburant dans la Haute Marne (voir page 4 de ce document).

Signez la pétition.

Les risques d'explosion


Les raffineries d'éthanol sont classées "Seveso seuil haut", c'est-à-dire à fort potentiel d'accident de grande envergure. Autour de ces sites, des mesures de sécurité et de prévention exceptionnelles doivent être prévues dans les communes voisines.

« La fabrication de sucre et la distillation qui permet la production d’éthanol font apparaître un risque industriel pouvant être de nature incendiaire ou explosive, » explique un article sur l'usine de bioéthanol d'Origny-Sainte-Benoîte, en Picardie. Les habitants sont donc préparés à réagir à une « alerte accident », sous la forme d’une sirène hurlante. Si la sirène retentit, ils doivent se calfeutrer dans leur maison et attendre les instructions en écoutant la radio…
( voir ici ).




Signez la pétition.


Un rapport du Sénat le confirme: le bioéthanol est porteur de risques d' accidents industriels. » ( voir ici, p. 59).

A Rouen, en 2019, lors de l'incendie d'une zone de chimie lourde aux portes de la ville, la réalité a dépassé les prévisions les plus pessimistes. L'impréparation de l'Etat a éclaté au grand jour.

Un périmètre de protection des risques technologiques (PPRT) sera donc obligatoire autour du site. Les habitants, non contents de payer le prix par leur santé, seront également touchés dans leur portefeuille, car ils devront financer une partie des aménagements nécessaires pour ce PPRT, mais aussi des primes d'assurance plus élevées, soit 1 200 euros de surcoût en moyenne, pour la première année.

Notons également que les sites de chimie lourde, comme celui de Fos-sur-mer sont, depuis 2015, tout comme les centrales nucléaires, survolés par des drones de provenance inconnue: signes avant-coureurs de futurs attentats? ( voir ici )

Avec un site opérationnel de chimie lourde classé Seveso, nous serions, nous aussi, en plein dans le viseur. Il faut dire qu'avec les explosifs qui pourraient rester dans les sols, et avec de futures cuves pleines d'éthanol hautement inflammable, il en faudra peu pour mettre le feu aux poudres...



Autre risque: que les organismes génétiquement modifiés qui seront utilisés sur le site, et qui sont de virulents destructeurs du bois, ne se répandent dans la nature : voir Des cuves pleines d’OGM.

Et enfin, le bioéthanol est encore plus nuisible pour le climat qu'une industrie comme celle du pétrole (voir CO2: la grande triche). Or, le dérèglement climatique s'exprime, entre autres, par des tempêtes et des incendies anormalement violents et fréquents qui font rage depuis quelques années sur tous les continents.

Signez la pétition.

Que faire ?


Depuis le début, nous tentons d'agir sur le nouveau Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Bellerive-sur-Allier, qui a été voté en septembre 2018.

En effet, à l’occasion du vote de ce nouveau PLU, la municipalité de Bellerive a abandonné le classement N (« Nature ») du site, justement pour pouvoir le reconvertir au profit d'une activité inconnue, mais qui pourrait être polluante.

Le classement "Nature" du site n'a pas toujours été respecté, on le sait (des usines de munitions y étaient installées). Mais en l'absence de garanties et d'informations, ce classement "N" protègeait les riverains, les habitants, les curistes et les amoureux de Vichy
et de son environnement.





Nous avons demandé au Maire de Bellerive, s'il fallait absolument abandonner le classement en "N" pour pouvoir créer des emplois sur le site, d'ajouter au moins une phrase restrictive qui dirait, en substance: "Ce site ne pourra pas accueillir d'activités ultra-polluantes." L'Etat définit comme ICPE, Installation Classée pour la Protection de l'Environnement, les activités dangereuses et/ou polluantes. Nous avons proposé que les 10% d'ICPE les plus polluantes (les ICPE "à autorisation" et "à enregistrement") soient interdites sur le site.

La loi oblige une municipalité qui veut changer son PLU à venir à la rencontre de ses habitants pour recueillir leur avis.

Mais le 20 septembre 2018, date du vote du nouveau PLU, nous n'avons pas été entendus.

Alors, que faire ?


1 - Signer la pétition « Danger Montpertuis ». Il n'est pas trop tard, car nous avons lancé un recours, c'est-à-dire que nous allons demander à un juge d'annuler ce nouveau PLU à cause des dangers qu'il comporte. Il faut maintenant viser les 7000 signatures.



En signant la pétition, vous serez régulièrement informés par mail de l'évolution de la situation (vous pouvez vous désabonner à tout moment).

2 - Envoyez un don à l'Association (détails ici) afin d'aider à financer ce recours. Nous n'avons pas lésiné sur la dépense, en engageant un grand cabinet d'avocat parisien.
Vichy le vaut bien !
Un juge peut nous aider à obtenir le résultat que nous n'avons pas pu obtenir malgré 20 manifestations, autant de réunions publiques, deux rapports scientifiques et près de 6000 signatures.

3 - Suivez les dernières nouvelles et participez aux rencontres et manifestations annoncées en page News.

"Qui ne dit rien consent."
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Vous avez plus de pouvoir que vous ne croyez.



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